Ibrahim Traoré, président du Burkina FasoA LA UNE AFRIQUE 

Burkina Faso : Le président Ibrahim Traoré ne veut plus consommer du riz venant de l’extérieur

Il n’y a rien de tel que consommer local, c’est ce que les autres nations ont fait pour vivre longtemps en augmentant leur espérance de vie. Le président Burkinabè Ibrahim Traoré ne veut plus consommer du riz étranger car le sol de son pays, peut lui produire cette denrée. Il a raison.

Voilà que les pays de l’alliance du Sahel ne veulent plus consommer du riz avarié venant de l’extérieur, alors que les multinationales qui ont fait de l’Afrique leur grenier, n’ont pas encore fini d’évacuer leurs différents stocks destinés aux africains mais qui sont les présidents qui vont les réceptionner? Sans mentir, la Côte d’Ivoire sera une belle destination pour ces multinationales alors que ce pays regorge de bas-fonds et d’autres terres propices à la culture de ce riz. 

C’est le président de la république qui donne l’assaut et les orientations et voilà que celui du Faso ne veut plus consommer du riz venant de l’extérieur de son pays et il va galvaniser son peuple à la culture de cette denrée. En Côte d’Ivoire tout est théâtre, pompeux, hilare et à la fin, on ne voit rien venir. 

Il y avait en son temps une bonne politique de l’autoconsommation qui consistait à encourager les jeunes à retourner à la terre et les ivoiriens étaient à un seul pas quand la France a exigé la fin de cette volonté politique parce qu’elle n’arrangeait pas les multinationales qui en faisaient leur business. Pour un peuple qui se veut indépendant, autonome et libre, cette volonté a été abandonnée.

Parler de pluviométrie en Côte d’Ivoire, c’est faire injure à la créature car il ne se passe pas de jours sans qu’il ne pleuve, mais alors pourquoi la volonté politique ne vient pas de ses dirigeants?

Au lieu de crier tout le temps, autosuffisance alimentaire, il faut aller au bout car on dit souvent que c’est au bout que se trouve l’effort. Tout ce stock qui avait été programmé pour le Burkina Faso sera déversé en Côte d’Ivoire pays qui n’a aucun moyen, de contrôle de la qualité et ils consomment des produits avariés souvent toxiques et leur espérance de vie n’atteint même pas la quarantaine.

Tenez-vous bien, la Côte d’Ivoire dépense plus de 400 milliards pour l’importation du riz, si la moitié de ces milliards était destinée à la culture locale, en vantant le mérite de ceux qui, localement peuvent en produire par des récompenses nationales, les distinguer chaque fin d’année devant des caméras, les autres en prendront de la graine et le pari sera gagné, mais on préfère parler que d’agir.

les ivoiriens mangent mal et dans la vie, on ne triche pas, mais on s’inspire de ceux que les autres font qui est bien pour leurs populations.

Le président du Faso vient d’ouvrir les vannes d’un courage en annonçant publiquement qu’il ne va plus consommer du riz venant de l’extérieur, il faut que le président ivoirien en fasse autant, ses compatriotes meurent trop tôt et trop jeunes car ce qu’il tombe dans leur ventre n’a jamais été de qualité, parce qu’ils consomment des poisons.

Nous disons merci, grand merci au président du Faso qui indique son pays avec la main droite. Bravo à lui! 

                           Joël ETTIEN 

directeur de publication : businessactuality.com

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